Elections 2024 : nos souhaits pour une meilleure QVCT*

14/11/2023


Du 30 janvier au 6 février 2024, j'agis avec le cœur : je vote FO !

La QVCT* ou Qualité de Vie et Conditions de Travail a vu son premier accord négocié et signé au niveau du Groupe en octobre 2020. Ce premier accord, en renégociation depuis la fin d'année 2023 avec la direction Groupe, a permis de pouvoir mettre en place le Télétravail, de rappeler le droit à la déconnexion et également d'aborder la notion de charge de travail. Pour une réelle harmonie vie privée/vie professionnelle, à FO nous pensons que les salarié.es doivent pouvoir avoir la main sur leur organisation de travail, son adaptation et son ajustement !


Ainsi, voter FO en 2024, c'est voter pour un droit à la déconnexion à la charge de l'employeur, une charge de travail personnalisée et une souplesse des horaires à la main des salarié.es.

Une responsabilité de la déconnexion à la charge de l'employeur

Chaque salarié.e a droit à la déconnexion ! Pour autant l'employeur n'apporte aucune solution si des salarié.es font plus d'heures que prévues : parce qu'ils se connectent le matin avant l'embauche pour pouvoir traiter ses mails, ses instances, des urgences, ou qu'ils restent connecté.es le soir après l'heure de fin de journée pour pallier des absences de collègues, pour boucler des dossiers, ou entre midi et deux, ou encore les week-ends pour finaliser des formations à distance réglementaires. Notre direction ne propose absolument rien pour stopper les connexions en dehors de certaines heures.

Aujourd'hui, pour éviter les burn out sous-jacents, le travail dissimulé, et surtout pour que ces heures de travail effectuées soient rattrapées ou dûment payées aux salarié.es : FO souhaite qu'au-delà d'un droit à se déconnecter, la charge de la déconnexion revienne à l'employeur ! (ce que dit la loi, à lire ici)


Une charge de travail personnalisée en adéquation avec le temps de travail

L'accord QVT Groupe précise que la charge de travail doit être adaptée, il souligne même que celle-ci doit faire l'objet d'un entretien entre tout.e salarié.e et son manager. Pour autant, lorsqu'un.e salarié.e :

  • passe d'un temps plein à un temps partiel dans le cadre d'un congé parental ou d'un mi-temps thérapeutique,
  • devient proche aidant,
  • s'engage dans une mission de tutorat
  • devient représentant du personnel,

étonnemment la charge de travail n'est quasiment jamais adaptée. De même lorsque FO demande à quantifier cette charge de travail, la direction répond que cette dernière est subjective !

FO souhaite donc que la charge de travail soit réellement adaptée et également personnalisée en fonction du temps de travail, en demandant à la diminuer en proportion de la diminution du temps de travail effectif ! (obligations de l'employeur, ce que dit la loi ici)


La plus grande souplesse possible des horaires à la main des salarié.es

Quand des salarié.es arrivent plus tôt le matin au travail ou partent plus tard le soir, souvent rien ne se passe comme exposé ci-avant. En revanche, quand un.e salarié.e part plus tôt pour une urgence, il lui est demandé de récupérer ce temps. Depuis le télétravail de crise, notre direction demande souvent aux salarié.es d'être flexibles. Pour autant, cette flexibilité est trop souvent subie, car elle n'intervient que dans un sens. Pour que celle-ci devienne une réelle souplesse envers les salarié.es, pour FO, elle se doit de se faire en confiance, et de fait, rester à la main des salarié.es qui doivent pouvoir contrôler leurs horaires de travail réellement effectuées. (ce que dit la loi en matière d'horaire de travail, ici)